samedi 23 novembre 2013

Trophée de la réussite pour les organisateurs de la "Percée du vin jaune"

Jean-Louis Lemarchal, Guillaume Tissot, Jean-Claude Lassale et Bernard Badoz.  Photo Philippe Trias

Percée du vin jaune : le rendez-vous viticole incontournable

Culture. Le Progrès a remis un Trophée aux hommes qui ont fait et font encore la réussite de l’événement.

Jean-Louis Lemarchal, Guillaume Tissot, Jean-Claude Lassale et Bernard Badoz. Photo Philippe Trias

C’est la manifestation la plus importante du département… C’est même une des premières fêtes viticoles de France.
La Percée du vin jaune attire, chaque premier week-end de février, 45 000 visiteurs en moyenne.
Après six ans et trois mois de vieillissement minimum, les premiers tonneaux de vin jaune sont enfin mis en perce à ce moment de l’année.
La dix-huitième édition se déroulera, les 1er et 2 février, à Perrigny et Conliège.
 La dernière a eu lieu à Voiteur.
Le groupe Progrès a souhaité remettre le Trophée de la réussite « Culture » aux co-fondateurs de l’événement, Bernard Badoz et Jean-Louis Lemarchal, et à Guillaume Tissot, président de la Percée 2013.
C’est l’occasion de se remémorer l’histoire de sa création. « J’ai rencontré Bernard Badoz en 1996, qui m’a dit que le vin jaune méritait d’être connu. Il m’a proposé de créer une fête », se souvient Jean-Louis Lemarchal, qui, à l’époque, était directeur de publication du Progrès. Il a accepté le challenge. « Mon boulot a été de faire de la communication pour le Jura », précise-t-il.
Bernard Badoz, vigneron, fédérera de son côté les vignerons du Sud, du Nord, du Sud-Revermont, d’Arbois, de Poligny… « Tout cela n’aurait pas pu exister sans eux », insiste-t-il.
Le public jurassien va adhérer, retrouver une identité. « Cela a été une belle aventure, résume Bernard Badoz. Une aventure de fou. Je ne le referais pas ! » 
Aujourd’hui, les deux hommes affirment qu’il faut qu’une nouvelle génération prenne le relais. « On y arrive… »
Bernard Badoz ajoute : « Pour assurer sa pérennité, il ne faut pas que la Percée du vin jaune devienne une manifestation à problèmes. De nombreuses mesures de sécurité sont prises, qui coûtent cher, mais elles sont indispensables. »
Bernard Badoz se réjouit que la plupart des Français connaissent désormais le vin jaune. « Il n’y a pas un bon restaurant en France qui ne propose pas une bouteille de vin jaune sur sa carte. Le vin jaune apparaît dans toutes les revues de vin jaune à Noël », listent les deux hommes, qui tiennent à rester modestes quant au rôle qu’ils ont joué dans la réussite de cet événement.
 « Je n’ai pas de fierté, précise Jean-Louis Lemarchal. J’ai le plaisir de savoir ce qui a été créé, la satisfaction qu’on parle d’un vin jaune d’exception et d’un vignoble d’exception. »
Et pour les fondateurs, les vignerons savent, grâce à la Percée, qu’il font un produit exceptionnel !
Céline Trossat

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire