Conliège. Terre de vignes depuis le XIXe siècle
Avant de recevoir "la percée du vin jaune" les 1° et 2 février 2014, Conliège montre son visage, dans les siècles passés, d'un pays de vignoble.
Les vignes à Conliège en 1918.
Des vignes appartenant à de gros propriétaires
Charsois, Leschaux, Planche Baron, Vertancul, Les Creuses, Courtillettes, La Voinière, Au Chataignier, Moirin, Roussot, Résillotte, La Buissonnée, La Caborde, Sauveloup et Vignasse. Autant de lieudits recouverts de vignes.Travaillées « à moitié fruits » ces vignes étaient cultivées par les familles de vignerons, nombreuses à exploiter la terre en polyculture. Elles portaient les noms de Joseph et Édouard Sainte-Barbe, Couillerot, Alexis Félix, François Laurent, Veuve Colinge, Jean-Baptiste Campy, Beugnot, Monnot, Laisne et Roux.
Ces vignes étaient plantées en Gamay blanc ou noir, de gueuche, de pulsard et de bien d’autres plants.
En 1824, étaient recensés 150 hectares de vignes sur Conliège. Tout rappelle que celle-ci vivait au rythme de la vigne et ses récoltes.
Sur ses armoiries, aux côtés de la croix de Lorraine, on aperçoit deux épis de blé et un cep de vigne qui enlace la tige de la croix.
Un Saint Vernier, statue de bois du XVIIe siècle, classé aux monuments historique, se trouve en l’église Notre Dame, d’où le « ban des vendanges » était proclamé, le dimanche, à la sortie de la messe.
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